L’Organisation internationale de la migration (OIM) a estimé le nombre des migrants libanais vivant à l’étranger et détenant toujours le passeport libanais à près de 849 700 personnes, jusqu’à la mi-juin 2013. Quant aux chiffres officieux qui circulent, la diaspora d’origine libanaise dans le monde compterait environ 14 millions de personnes, ce chiffre incluant la deuxième génération de migrants, ainsi que ceux qui auraient renoncé à leur nationalité libanaise. Toutefois, le Liban, qui a une réputation d’exportateur de ressources humaines qualifiées, est devenu une terre d’accueil d’une communauté de migrants. Le Haut Comité de secours des Nations unies a répertorié un flux de migrants de ressortissants syriens de plus de 2 millions jusqu’à mi-septembre 2013, en plus de 300 000 Palestiniens, qui se sont établis au pays à la suite d’importantes vagues de migration en 1948 et 1967. Le taux de migration net, qui reflète la contribution de celle-ci au niveau du changement de la population, s’est élevé à -12,08 migrants/1 000 Libanais. Des estimations qui remontent à 2012. Avec ces chiffres, le Pays du Cèdre s’est classé à la 9e place dans le cadre d’une classification en termes de flots de migrants. Le score du Liban a été battu par la Jordanie, qui a enregistré un taux net de migration de -32,42/1 000, alors que la Syrie a récemment progressé dans le classement enregistrant un taux net de -27,82/1 000. Les immigrants libanais représentent 17,6% de la population, avec une part de 47,6% de femmes et 21% d’enfants âgés de moins de 15 ans. Ces parts d’immigrants sont mues par des raisons tels le rassemblement des familles et la qualité de l’éducation.